Dès le début de l'ère spatiale (1958)

le bureau des études spatiales du National Research Council (NRC) américain recommande le lancement d'une mission spatiale dont l'objectif est d'observer ces phénomènes en effectuant des mesures des particules et des champs dans les régions situées entre le Soleil et l'orbite de la planète Mercure. Plusieurs projets de mission d'exploration des régions proches du Soleil sont étudiés par la NASA dès le début de l'ère spatiale. Dans les années 1980 et 1990 des projets consistant à envoyer une sonde spatiale plonger au cœur du Soleil. et ce n'est qu'au début des années 2000, le projet Telemachus resté sans suite est proposé à la NASA, ce projet stipulait que la mission prévoit un survol des pôles du Soleil à moins de 0,2 unité astronomique en utilisant l'assistance gravitationnelle de la Terre et des planètes Vénus et Jupiter.Au début des années 2000, à la suite de la mise en chantier de New Horizons, les régions proches du Soleil sont les dernières parties du Système solaire qui ne sont pas explorées par des sondes spatiales de la NASA.

De 2004-2005

la NASA effectue une étude de faisabilité d'un observatoire spatial solaire. Le projet, baptisé Solar Probe, prévoit le recours à l'assistance gravitationnelle de Jupiter pour modifier fortement l'inclinaison orbitale de l'observatoire spatial par rapport au plan de l'écliptique et placer sur une orbite polaire dont le périhélie passe au niveau du pôle du Soleil à une distance inférieure à 4 rayons solaires. le projet n'est pas sélectionné car son coût évalué à 1 100 millions de dollars US n'entre pas dans l'enveloppe financière disponible. La NASA décide alors d'effectuer une nouvelle étude avec une double contrainte : produire l'énergie sans avoir recours aux RTG et limiter le coût de développement à 750 millions de dollars. Les caractéristiques de la nouvelle proposition de mission, baptisée Solar Probe Plus (ou Solar Probe+), sont figées en 2008. Pour respecter les contraintes énoncées par la NASA, les concepteurs de la mission optent pour une orbite avec une inclinaison orbitale proche du plan de l'écliptique qui ne nécessite plus un survol de la planète Jupiter mais utilise à plusieurs reprises l'assistance gravitationnelle de Vénus. La distance au périhélie est ramené de 4 à 10 rayons solaires ce qui permet d'alléger les contraintes thermiques. La nouvelle architecture remplit les principaux objectifs scientifiques tout en allongeant le temps d'observation à proximité du Soleil (2 100 heures au lieu de 160 heures) grâce à un nombre d'orbites plus élevé (24) tout en permettant une meilleure fréquence de mesures grâce à la vitesse réduite au périhélie (195 km/s au lieu de 308 km/s) mais La faible inclinaison orbitale ne permet plus d'effectuer des observations des régions polaires du Soleil mais cet objectif scientifique important est en grande partie pris en charge par la mission Solar Orbiter de l'Agence spatiale européenne lancé à la même époque. La mission de Parker Solar Probe est de s'approcher de la couronne solaire pour effectuer des mesures des phénomènes à l’œuvre. Au périhélie de son orbite, l'observatoire solaire doit pouvoir résister à une température de 1 400 K (1 127 °C) créée par un flux solaire 500 fois plus intense que celui ressenti au niveau de l'orbite de la Terre .

En 2008

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la NASA dégage le budget nécessaire pour le développement de la mission. Le projet est affecté au centre spatial Goddard qui, à travers son programme Living With a Star, mène des missions d'étude de l'influence du Soleil sur la Terre. L'agence spatiale américaine confie au laboratoire de physique appliquée de l’Université Johns-Hopkins la conception technique et le développement du satellite. Fin 2009, celui-ci remet les conclusions d'une étude préliminaire sur les technologies nouvelles nécessaires pour permettre la survie de l'observatoire spatial à proximité du Soleil (bouclier thermique, panneaux solaires et circuit de refroidissement),La phase B se conclut en mars 2014 après une revue préliminaire de conception menée par la NASA deux mois plus tôt. Le lancement de la mission en orbite est alors programmé en août 2018. En mai 2017, la NASA décide de rebaptiser l'observatoire solaire par "Parker Solar Probe en l'honneur du physicien Eugene Parker qui a émis l'hypothèse en 1958 qu'un flux de particules énergétiques était émis en permanence par les étoiles, mesuré par la suite pales missions spatiales, le phénomène a été baptisé vent solaire.